Le bois exotique c’est quoi ?
C’est simplement une essence de bois venant d’un pays « exotique » ou de provenance étrangère. Il peut également s’appeler bois tropical.
Les chercheurs ont découvert ces bois, notamment lors d’explorations à grande échelle en Asie, aux États-Unis et dans les pays africains.
Les bois exotiques proviennent d’arbres classés comme nobles. Ils sont principalement importés de pays où les conditions climatiques favorisent la croissance. L’essence la plus connue reste l’Ipé, mais il y a aussi par exemple le teck, le sipo, l’acajou, la fève tonka, le paddock, le masalanduba, et le bankirai. Cela reste un matériau qui ne pourrit pas naturellement.
Grâce à sa durée de vie étonnante, le bois exotique offre une excellente résistance sur le long terme. En fait, elle peut durer plus d’un siècle sans s’aggraver. Par conséquent, sa structure dense résiste à des éléments beaucoup plus longs que les matériaux traditionnels. Le rendu esthétique des surfaces en bois exotique ne trouve pas vraiment d’équivalent sur le marché. En même temps, son aspect reste particulièrement chaleureux, élégant et authentique. Ce type de bois est souvent utilisé, par exemple, dans l’ébénisterie, la lutherie, l’art de la marqueterie ou la sculpture. Il se présente sous forme de rondins, de panneaux ou de placages.
Bois exotique écoresponsabilité : compatibles ?
Dans le domaine du réemploi, réutiliser des bois exotiques n’est pas forcément un mal. Lorsqu’on a besoin d’un bois spécifique pour un projet, que ce soit pour des raisons esthétiques ou pratiques, sa revalorisation est toujours un bénéfice pour l’environnement.
Si votre objet en acajou ou en teck a déjà vécu une première vie, le jeter sous prétexte de n’utiliser que des bois locaux ne changera rien au problème de la déforestation. C’est au niveau de l’importation de produits neufs que tout se joue.
Réemployer, peu importe l’origine du bois, c’est de toute façon agir pour l’environnement.
